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L'Analphabète qui savait compter

Jonas Jonasson est journaliste. Né en Suède en 1961, il y vit aujourd'hui avec son fils.

Son premier roman, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", paru en France en 2011 aux presses de la Cité, est un best-seller international et a été adapté au cinéma (en savoir plus).
Son second roman, "L'Analphabète qui savait compter", est paru en France en 2013.
Son troisième roman, "L'Assassin qui rêvait d'une place au paradis", est paru en France en 2016 (en savoir plus).
Son quatrième roman, "Le vieux qui voulait sauver le monde", est paru en France en 2018, (en savoir plus).
Son cinquième roman, "Douce, douce vengeance", est paru en France en 2021 (en savoir plus), toujours chez le même éditeur.

Née à Soweto pendant l’apartheid, Nombeko Mayeki commence à travailler à cinq ans, devient orpheline à dix et est renversée par une voiture à quinze. Tout semble la vouer à mener une existence de dur labeur et à mourir dans l’indifférence générale. Mais c'est sous-estimer le destin...
et le fait qu’elle est une analphabète qui sait compter – deux facteurs qui la conduisent loin de l'Afrique du Sud et la font naviguer dans les hautes sphères de la politique internationale.
Durant son périple, elle rencontre des personnages hauts en couleur, dont deux frères physiquement identiques et pourtant très différents. Nombeko réussit à se mettre à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. C'est à ce moment-là que l’humanité est menacée.

Dans son deuxième roman, Jonas Jonasson s’attaque avec humour aux préjugés et au fondamentalisme sous toutes ses formes. Il démolit une bonne fois pour toutes le mythe selon lequel les rois ne tordent pas le cou des poules.

C'est juste drôlissime du début à la fin, à tel point qu'il en est difficile de choisir un extrait en particulier.
"C'est ainsi que le processus de fabrication en parallèle se poursuivit. La bombe six fut achevée en temps et en heure. Et une... septième aussi, qui n'était pas prévue au programme. Une bombe sans existence légale. Quand la femme de ménage s'aperçut de cette bourde, elle en informa son chef, qui en fut contrarié. Impossible de lancer un processus de démantèlement dans le dos du président et du gouvernement. D'ailleurs il ne savait même pas comment on procédait. Et il n'avait aucune intention de révéler l'erreur à l'équipe de fabrication. Il valait mieux que la bombe qui n'existe pas reste inexistante."
article Février 2014 retour