Il est également auteur de romans:
"Figurec", chez Gallimard, 2006,
"Le Discours", chez le même éditeur, 2018,
"Broadway", chez le même éditeur, 2020, à découvrir là,
"Samouraï", chez le même éditeur, 2022, à découvrir ici, et
"Journal d'un scénario", chez le même éditeur, 2023, à découvrir là.
«Je prononcerai ce discours à une condition, Ludo, une seule : que tu arrêtes de faire grincer ta fourchette dans ton assiette. Je pourrais tuer pour ça. Il y a des codes, Ludo, sinon c'est le bordel. Sept milliards de névrosés essayant de vivre ensemble, se faisant croire que c'est possible, qu'on ne tue pas pour un grincement de fourchette dans l'assiette, qu'on ne quitte pas son amoureux parce qu'il fait du bruit en buvant son café.»
Lors d'un dîner en famille, Adrien, qui vient de se faire plaquer, apprend qu'il doit prendre la parole au mariage de sa sœur.
Entre le gratin dauphinois et les tentatives de discours toutes plus absurdes les unes que les autres, il n'espère qu'une chose : que Sonia revienne.
Un récit digne des meilleures comédies romantiques, où l'on retrouve l'humour décalé de Zaï zaï zaï zaï.
On ne badine pas avec l’amour (Acte 2, Scène 5)
Alfred de Musset .
Extrait:
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire :
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ;
toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ;
le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ;
mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit :
J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Adrien est pathétique mais ses sentiments sont beaux. L'humour de Fabrice Caro est indéniable et sert parfaitement ce roman au scénario pourtant facile !
article Février 2020